L’organisme a reçu un financement de 25 000 $ du programme fédéral Nouveaux Horizons pour enregistrer et documenter les connaissances de ces personnes et les transmettre aux prochaines générations. Un partenariat à ces fins a été développé avec l’École secondaire catholique Ste-Marie.

«On est tout équipé pour filmer, pour enregistrer ces gens-là. Si on peut développer une certaine confiance, un climat ou une atmosphère de confiance, les gens vont se sentir à l’aise de partager leurs connaissances. On va commencer par enregistrer ça pour pouvoir s’en servir à d’autres fins», explique la présidente du Centre culturel ARTEM, Réjeanne Bélisle-Massie.

Le nombre d’ainés qui se sentent isolés a considérablement augmenté durant la pandémie. Pour remédier à cette situation, les dirigeants d’ARTEM proposent des rencontres sociales dans des espaces communautaires pour partager leurs histoires et leurs compétences. 

«C’est important d’emmagasiner les connaissances de ces gens-là, car une fois qu’ils ne sont plus-là, on ne les a plus. Ça peut être autant des connaissances sur Haileybury que des connaissances au niveau de leurs habilités, au niveau de leur emploi, au niveau de comment le développement de Haileybury ou New Liskeard s’est fait», précise-t-elle.

«On veut récupérer ces mémoires, les garder, les conserver ces mémoires-là. Ça pourrait servir peut-être au musée de Haileybury, peut-être au musée de New Liskeard ou de Cobalt. Dans la région, on a toutes sortes de gens qui ont mené toutes sortes de carrières.»

L’initiative sera offerte sur une base occasionnelle à compter de l’automne. Du café et des muffins seront offerts aux participants. 

Par ailleurs, le Centre ARTEM va continuer à présenter des sessions de musique pour ainés et des ateliers de sculpture de bois, de courtepointe et d’artisanat.