Le sondage, intitulé «Comprendre la façon canadienne de mourir en faisant progresser et en renforçant les innovations en matière de services, de rituels et de ressources humaines dans le secteur du deuil post-COVID-19 en Ontario», est ouvert à tout citoyen canadien de plus de 19 ans qui n’a pas vécu un deuil au cours des derniers 14 jours. Il comprend des questions concernant l’expérience de funérailles pendant la pandémie et les réflexions des répondants par rapport à leurs propres funérailles.
«Toutes les familles et communautés que nous avons servies ont été incroyablement touchées de manière négative par la pandémie», dit une des membres du personnel de l’OACFP œuvrant au projet, Kate McMaster. Les professionnels ont dû improviser rapidement pour s’adapter à l’évolution de l’environnement. «Il y avait des limites de rassemblement et, dans de nombreux cas, nous avons dû proposer nos services en ligne, comme un live feed», raconte-t-elle.
«Ça, c’est quelque chose qu’on présume qui va rester», dit un professeur du programme de Directeur(trice) funéraire au Collège Boréal à Sudbury, Donald Perreault. La nouvelle façon de livrer ce service est tout simplement trop importante pour les personnes qui vivent loin, mais qui veulent quand même assister à des funérailles.
Le secteur funéraire a connu de nombreux changements ces dernières années et, comme la plupart des industries, la pandémie a accéléré certaines tendances. «Entre 2000 et 2020, le taux de crémation au Canada était 73 %. Aujourd’hui, en Ontario on peut dire que c’est facilement 85 %. C’est un gros changement», déclare M. Perrault.
Une tendance qui gagne en popularité mentionnée par les deux intervenants est l’essor des funérailles vertes. «On parle de placer les cendres dans une poche et de les enterrer proches d’un arbre, explique M. Perreault. C’est quelque chose qui est à l’horizon.»
Avec l’utilisation croissante de la technologie et l’augmentation de nouvelles tendances de la part des consommateurs, les professionnels du secteur funéraire ne peuvent donc plus offrir leurs services de la même façon.
«Surtout là qu’on a vécu une pandémie, ces besoins-là ont pu changer et évoluer. C’est important de pouvoir s’adapter et offrir des services qui correspondent aux besoins du public», dit un élève inscrit dans le programme de Directeur(trice) funéraire au Collège Boréal, Jacob Lessard.
Le sondage est maintenant disponible pour consulter au https://rechercheboreal.ca1.qualtrics.com/jfe/form/SV_6S7vuF4KHEBShv0.