L’Association des sports collégiaux de l’Ontario (OCAA) a mis en place un nouveau comité portant sur des enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion. Des athlètes, des entraineurs, des dirigeants et des anciens athlètes-étudiants seront ceux qui discuteront de racisme et de discrimination basée sur la religion ou l’orientation sexuelle.
Le comité a été établi afin de renseigner la haute direction de l’OCAA et des 27 institutions membres de ce circuit des différentes réalités de personnes provenant de diverses communautés culturelles et ethniques. L’objectif est non seulement de faire de la sensibilisation, mais également de trouver des solutions concrètes.
«Il faut transformer les paroles en actes», explique le porte-parole du markéting et des communications de l’OCAA, Josh Bell-Webster.
«Malgré que nous avons tenté de créer un environnement équitable et inclusif pour chacun de nos membres, nous ne pouvons pas atteindre cet objectif sans savoir de sérieux dialogue avec ceux et celles qui font face à du racisme et de la discrimination. Il faut avoir une meilleure compréhension de ces enjeux auxquels ils font face dans leur vie quotidienne», poursuit-il.
Le Collège Boréal, membre de l’association, voit du même œil cette initiative. «Nous appuyons les actions et les changements nécessaires pour cultiver une culture d’inclusion, d’accessibilité et de responsabilité en matière de droits de la personne pour tous et toutes», reconnait la vice-présidence à l’enseignement, Lyne Michaud.
«Notre Plan stratégique fait foi de cet engagement à plusieurs niveaux. Il est reflété dans nos valeurs, dans notre mission ainsi qu’au niveau des éléments structurants, des axes stratégiques et des objectifs globaux.»
«Nous reconnaissons l’existence du racisme systémique et de la discrimination, qui persistent au sein de notre société et qui pourraient se manifester dans notre établissement. Nous reconnaissons également la présence d’obstacles à la réussite auxquels font face certains groupes sous représentés en lien avec, entre autres, la couleur, la langue, la citoyenneté, l’origine ethnique, le lieu d’origine, la croyance, le genre, l’orientation sexuelle, la capacité physique ou intellectuelle, l’âge, l’état familial ou matrimonial ou le statut financier», explique Mme Michaud.
Les discussions porteront surtout sur des enjeux des communautés LGBTQ (lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre et queer) et BIPOC (personnes de couleur et autochtone). Cependant, la communauté franco-ontarienne pourrait également soulever ses préoccupations aux membres de ce nouveau comité.
D’autre part, l’OCAA indique au Voyageur que du contenu en français — fournie par les institutions francophones — peut être publié sur le site web de l’association.