L’ancien élève de l’École secondaire du Sacré-Cœur a commencé son parcours très jeune en analysant des matchs de la World Wrestling Entertainment (WWE) — parfois même en les enregistrant sur des cassettes vidéos s’il ne pouvait pas les écouter en direct.

«J’aimais toujours visionner tous les matchs de la WWE. Pay-Per-View, Monday Raw, Smackdown et tous les autres programmes de lutte que je pouvais avoir dans ma possession», raconte-t-il.
Au fur et à mesure de ses analyses, Jimmy a pris des notes de différentes techniques et styles de combat qu’employaient ses idoles. Il a également pris compris l’importance de l’aspect du spectacle et de l’atmosphère lors d’un gala ou d’un combat.
«Ce n’est pas simplement juste les matchs, mais c’est la technique puis toutes les façons que les lutteurs font pour leur style de combat. Le spectacle, la musique et la sensation sont plus grands que toutes les autres choses dans la vie.»
La route du succès a néanmoins son lot de défis à relever.

Même si la lutte faisait partie de sa liste de choses à faire avant la trentaine, Jimmy a dû attendre son 29e anniversaire avant de disputer son premier combat professionnel. Quelques fois par semaine, il fait l’aller-retour entre le Grand Sudbury et North Bay pour s’entrainer avec son entraineur, Dann Jarris de l’académie de lutte NRGY.
«Les défis dans le Nord de l’Ontario sont les opportunités — surtout lorsque j’étais plus jeune. Même s’il y a beaucoup de lutteurs en Ontario, c’est un peu difficile de rentrer dans de nouvelles compagnies et d’avoir de nouvelles opportunités», révèle-t-il.
«Mais pour toutes les plaintes que je pourrais avoir, il y a beaucoup de positif. Ça alimente ma passion et ça me donne beaucoup de momentum.»