le Vendredi 24 mars 2023

Le transfert complet a été complété en juin 2020 après plusieurs heures au téléphone pour aider les personnes moins habituées aux plateformes de communication en ligne à se brancher. Heureusement, une fois les problèmes de connexion passés, le format choisi a été immédiatement efficace.

«La seule chose qu’on a fait, c’est qu’on a raccourci les classes», dit la responsable des activités physiques du CSCGS, Caroline Demers. Les participants avaient de la difficulté à conserver leur attention pendant une heure — la durée des sessions au Centre. Après un sondage, ils ont limité les périodes à 30 minutes. 

Elle est aussi «retombée au niveau débutant». Puisque certaines personnes sont seules chez elles, Mme Demers devait limiter l’intensité des exercices pour que personne ne se blesse. Elle demande à tout le monde de garder sa caméra allumée pour qu’elle puisse garder un œil sur eux. Si quelqu’un n’est pas devant sa caméra trop longtemps, il y a un protocole pour vérifier si il ou elle va bien.

Le passage en ligne a permis à Mme Demers d’accueillir des participants d’ailleurs en province. Comme ils ont été un des premiers centres de santé à offrir des exercices en ligne, le mot s’est passé dans les familles et il y a maintenant des participants de l’Est et de Cochrane. «J’ai des dames en Floride qui nous suivent quand même» pendant qu’elles y passent l’hiver. Le public s’est aussi rajeuni avec des gens qui travaillent à la maison et des étudiantes universitaires.

Le passage en ligne a aussi eu l’effet de faire passer le nombre de participants d’une dizaine à une trentaine.

Les exercices de mise en forme en ligne sont offerts tous les jours et quelques autres types d’exercices à travers la semaine. 

Une pensée pour les oiseaux

Caroline Demers prépare également un atelier de fabrication de mangeoires d’oiseaux zéro déchet en ligne le 19 février. L’activité familiale sera répétée les 5 et 19 mars, mais il faut s’inscrire avant le 9 février.

«Quand ça va fondre ou quand les oiseaux auront fini, ça ne laissera pas une trace dans l’environnement», explique-t-elle. Ils utiliseront donc des matériaux biodégradables ou réutilisables. Ce sera aussi plus facile à faire que de fabriquer une mangeoire en bois avec des vis et des clous!

Le nombre de familles est limité à 15 et 8 places sont déjà réservées. Elles doivent être dans la région du Grand Sudbury parce que le matériel nécessaire, excepté les fruits, sera livré gratuitement aux participants. 

Visitez https://santesudbury.ca/programmation/ pour l’horaire et l’inscription aux activités. Il y a aussi quelques vidéos d’exercices disponibles en tout temps.

Le Salon du livre de Hearst sera vraisemblablement mis à contribution pour souligner le centenaire de l’incorporation de la Ville de Hearst. Si les mesures sanitaires compromettent une série littéraire, prévue début mars, ce pourrait être simplement partie remise. 

La série vivra-t-elle en format virtuel pour l’élémentaire? Sous forme de causeries en personne pour les élèves du secondaire et le grand public? Ça reste à voir. Rien ne se matérialise pour l’instant, constate le président du Salon du livre de Hearst, Jean-Pierre Boutin. En fait, les restrictions sanitaires relatives à la COVID-19 pourraient repousser l’ensemble des festivités du centenaire. 

«On fait l’inventaire des possibles», indique M. Boutin, et cet inventaire est foisonnant.

Des auteurs et des pionniers

Le Salon du livre a déjà pour objectif de mettre en valeur les auteurs et autrices de la région et le centenaire permettra en plus de faire la promotion de l’histoire de Hearst et de la région, souligne M. Boutin. 

Avec une maison d’édition et le centre d’archives associé à l’Université de Hearst, le contexte est favorable. Les Éditions Cantinales, fondées en 1995, ont publié de nombreux témoignages de pionniers, souvent par la plume de leurs enfants. Du nombre, citons Agathe Camiré, Clément Germain, Marie-Paule Gosselin, Thérèse Lehoux-Hamann, Réjeanne Lessard-Faucher et Marie-Paule Payeur Gosselin.

Jean-Pierre Boutin ajoute l’exemple de l’auteur kapuskois Dominique Villeneuve, qui a autopublié une docufiction sur le camp de prisonniers de guerre établi sur les berges de la rivière Kapuskasing pendant la Première Guerre mondiale.  

Photo : Andréanne Joly

Place à la diversité

Le Salon du livre de Hearst souhaite reconnaitre la diversité qui compose la population de Hearst depuis une centaine d’années. Jean-Pierre Boutin cite en exemple Rudy Bies, qui a écrit sur la communauté slovaque de Bradlo, un village à une douzaine de kilomètres au sud de Hearst, et Terrence West, auteur originaire de Hearst dont le père a tenu un magasin général pendant plusieurs décennies.

Des conteurs autochtones, à Constance Lake, et africains, souvent d’anciens étudiants internationaux de l’Université de Hearst, sont aussi dans le tableau.

«On n’a pas toujours tenu compte de la diversité culturelle au Salon du livre», relève le membre fondateur du Salon, qui voit dans le centenaire l’occasion de rectifier le tir. 

Une autre possibilité est évoquée : mettre en valeur des personnes originaires de Hearst aux parcours intéressants par l’intermédiaire de rencontres virtuelles. «Il y a toutes sortes de parcours», note l’enseignant retraité, qui y voit la possibilité d’expériences révélatrices pour les jeunes hearstéens et, par le fait même, d’élargir la portée du Salon du livre. 

Le sondage a été préparé pour que le Centre francophone de Sault-Sainte-Marie (CFSSM) puisse s’enquérir des besoins de la communauté locale et comment les services en français sont donnés dans des domaines variés, comme la santé et l’éducation. «Nous voulions aussi savoir des activités que nos membres et la communauté aimeraient avoir dans l’avenir. Les résultats du sondage allaient nous permettre de voir ce que nous pouvons changer, améliorer. Ça rentrait dans le cadre de notre plan stratégique», explique la présidente du CFSSM, Jessica D’Amour-Torrance.

Le questionnaire du sondage était adressé à toute la communauté de Sault-Sainte-Marie et d’Algoma. Il a été envoyé aux membres du Centre, mais aussi à toute la communauté. Il a été partagé par courriel et sur les réseaux sociaux de l’organisme.

Les questions étaient en français et en anglais. «Certaines familles ici comprennent un mari qui parle français et une conjointe qui parle anglais et vice-versa. Le centre est fréquenté par des francophones et des francophiles», souligne Jessica D’Amour-Torrance.

Les jeunes manquent à l’appel

Le Centre espérait recueillir l’avis de tous les groupes d’âge. Mais après l’analyse des résultats, ils ont remarqué que les jeunes de moins de 18 ans n’avaient pas donné leur. 

«Je pensais plutôt que ce serait les plus jeunes qui seraient portés à répondre aux questions. Et quand on a analysé les résultats, on a vu que c’étaient les personnes entre 40 et 60 ans qui avaient le plus répondu aux questions du sondage», déclare la présidente du CFSSM. 

«Cela nous a montré que nous avons un grand travail à faire pour essayer de toucher le groupe jeunesse. Nous allons faire quelque chose qui puisse les attirer. Nous irons dans les écoles, nous enquérir de ce qui pourrait particulièrement les intéresser.»

Photo : Courtoisie

Pour ce qui est du domaine de la santé où les répondants ont déclaré ne pas avoir des services en français à un niveau satisfaisant, Jessica D’Amour-Torrance, qui en est à sa troisième année à la tête du CFSSM, rassure : «On a des connexions ici et là. Au sein de notre conseil d’administration. Il y a une agente qui travaille dans les soins de santé. Nous allons travailler avec elle pour améliorer les services disponibles en français.»

Le Centre francophone de Sault-Sainte-Marie est un centre culturel et communautaire qui, par le biais de sa programmation, de ses activités et de ses partenariats, assure la vitalité, la diffusion et le renouvèlement du patrimoine culturel et linguistique, tout en renforçant le sentiment d’appartenance et la fierté francophone.

«Même aujourd’hui, les établissements postsecondaires en situation minoritaire sont fragiles. On a encore beaucoup de travail […] Le message clé, c’est que des établissements forts sont tellement importants pour la survie des communautés. Donc lorsqu’on parle de relations, c’est tellement important!» a défendu le député de Nickel Belt et Secrétaire parlementaire de la ministre des Langues officielles, Marc Serré, lors du sixième et dernier atelier des États généraux organisés par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

Marc Serré note aussi que les politiciens «ont une moyenne de carrière de six ans», tandis que les fonctionnaires occupent parfois leur poste durant une trentaine d’années.

Une réalité qu’observe également le président du Collège Boréal, Daniel Giroux : «On travaille avec certains fonctionnaires qui sont là depuis 30, 35 ans, ils sont toujours en place. Si un fonctionnaire appuie notre demande et qu’un politicien appuie notre demande, c’est toujours plus facile.»

Photo : Capture d’écran – Francopresse

Il estime en outre que sans l’appui des anciens députés Diane Marleau et Raymond Bonin, «il n’y a aucune façon qu’on aurait été chercher le financement pour la création du Collège Boréal». 

Consultez le dossier sur les États généraux

Prendre le pouls

L’ACUFC, qui regroupe les 22 collèges et universités de la francophonie canadienne, a fait paraitre en 2020 son plan stratégique 2020-2025, qui comporte deux axes. «Le premier axe, c’est “représentation stratégique”, c’est-à-dire promouvoir et défendre les intérêts collectifs des membres auprès des instances gouvernementales», rappelle la présidente-directrice générale de l’organisme, Lynn Brouillette.

«Nous avons donc établi avec le gouvernement du Canada une relation très étroite», en particulier avec Patrimoine canadien, ajoute-t-elle.

«C’est une collaboration qui est ouverte et transparente […] Les discussions sont franches, de fond sur les enjeux du réseau, puis il n’y a pas de gêne ou de censure. On se dit les vraies choses pour aller au fond des enjeux, pour ultimement trouver des solutions durables et systémiques», se félicite Lynn Brouillette.

Photo : Capture d’écran – Francopresse

Pour la présidente-directrice générale de l’ACUFC, cela permet de mieux desservir les établissements postsecondaires et ultimement les communautés francophones en milieu minoritaire : «Ça nous permet de trouver des façons pour que les établissements postsecondaires, qui sont des piliers, puissent mieux contribuer à la vitalité des communautés. Et on sait que quand on parle de vitalité, c’est justement de compétence fédérale.»

La directrice des opérations et de la coordination régionale pour Patrimoine canadien, France Fortier, note que «dans cet esprit, on a bâti une relation de longue date avec l’ACUFC et on reconnait l’importance de la consultation des associations. Ça nous permet de mieux adapter les politiques et les programmes et d’identifier les priorités d’investissement. Pour nous, c’est un gage de succès de nos programmes».

Cette relation est à la fois formelle et informelle d’après la directrice des opérations : «La relation formelle, c’est l’appui à la programmation, soutenir l’ACUFC dans ses projets, ce qui permet d’appuyer le secteur. Nos relations informelles permettent de prendre le pouls de la réalité des membres, d’identifier les meilleures façons de mobiliser le secteur et de comprendre les besoins.»

Pour France Fortier, cela sera d’autant plus important dans les mois à venir puisque Patrimoine canadien a obtenu dans le budget 2021 un financement supplémentaire de 121,3 millions $ sur trois ans pour l’éducation postsecondaire en contexte minoritaire.

«Nous souhaitons offrir un financement stabilisé pour des projets récurrents dans certaines provinces et territoires, on veut pouvoir répondre à des besoins pressants du secteur postsecondaire dans le cadre de projets complémentaires et nous voulons aussi soutenir la vitalité du secteur postsecondaire en appuyant des organismes et des communautés à entreprendre des projets qui contribueront à stabiliser le secteur», énumère France Fortier.

«La récente lettre de mandat de la ministre des langues officielles énonce clairement l’engagement du gouvernement à augmenter le financement des établissements d’enseignement postsecondaire dans les communautés de langues officielles en situation minoritaire», ajoute la directrice des opérations et de la coordination régionale pour Patrimoine canadien.

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Des modèles qui varient

En Atlantique, le président-directeur général du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, Pierre Zundel, note avoir «un lien très étroit» avec la province de par la structure administrative de l’établissement.

«Ce lien-là est avec le ministère de l’Éducation postsecondaire, Formation et Travail, qui fournit notre financement directement. Le ministre nous donne une lettre de mandat chaque année qui est conséquente avec les priorités de la province et, on souhaite, avec notre plan stratégique — que ce ministère doit aussi approuver. Le ministre doit aussi approuver chaque année notre plan d’affaires, qui doit être conséquent avec la lettre de mandat et le plan stratégique», indique Pierre Zundel.

Cette proximité présente à la fois des avantages et des désavantages d’après le président-directeur général : «Ça fait en sorte qu’on peut accéder assez facilement à un résumé des priorités au niveau de la formation pour combler les besoins du marché du travail […] On peut profiter de ça pour notre planification au niveau des nouveaux programmes, de l’offre dans les régions, etc.»

D’un autre côté, «ça veut aussi dire qu’il n’y a pas énormément d’indépendance», nuance-t-il.

«Les gouvernements ont beaucoup à dire sur la direction du Collège. Typiquement, ça ne devient pas problématique, mais de temps en temps il va y avoir un désaccord par rapport aux priorités et il faut alors négocier», explique M. Zundel.

La situation est différente du côté de la Saskatchewan, où se trouve le Collège Mathieu, un établissement privé : «Il est vraiment important pour nous de travailler à faire valoir l’éducation postsecondaire en français et le volet collégial de formation professionnelle et technique», indique son directeur général, Francis Kasongo.

Celui-ci indique donc jongler avec de multiples relations : le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de l’Éducation et l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) «qui chapeaute différents comités et veille à toute la question de l’éducation postsecondaire en français dans notre province», en plus d’autres établissements francophones et anglophones «avec lesquels nous transigeons sur différentes articulations pour l’offre de programmes».

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L’un des principaux chevaux de bataille du Collège, d’après Francis Kasongo, est de «faire connaitre nos besoins et nos aspirations, et s’inscrire dans les orientations ministérielles […] afin de pouvoir justifier notre raison d’être». 

«C’est un travail de longue haleine, mais qui a fini par donner des résultats probants en ce qui nous concerne», conclut-il.

Les États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire culmineront les 24 et 25 mars prochains lors du Sommet des États généraux 2022. D’ici là, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada organise des forums citoyens qui donnent la parole aux étudiants, aux diplômés et aux parents. Le prochain forum aura lieu le samedi 5 février pour la région de l’Ouest. Celui de l’Ontario aura lieu le 15 février.

Francopresse est le partenaire médiatique officiel des États généraux sur le postsecondaire en milieu francophone minoritaire.

Le regroupement des jardiniers Heritage Gardeners construira bientôt un lieu de rassemblement extérieur au bord du lac Nipissing dans le but de semer des graines de diversité et d’inclusion. La Place Canada de North Bay deviendra un nouvel espace communautaire pour se réunir en groupe dans le cœur de la ville.

Des briques personnalisées, présentement en vente, seront placées tout au long d’un sentier de béton; de l’autre côté du tunnel qui relie le quai au centre-ville. Les organisateurs veulent embellir ce coin du rivage et, en même temps, permettre aux résidents de rendre hommage à un proche, un groupe ou une autre entité.

«C’est une façon pour que les bénévoles et la communauté puissent faire partie de ce projet de legs. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas d’endroit pour développer et faire valoir un lieu comme celui-ci», explique la directrice générale et gestionnaire du projet Place Canada, Jade Scognamillo.

«Nous avons 28 briques larges restantes sur lesquelles vous pouvez inscrire un logo ou des mots.» Les briques mesurent 30 centimètres en longueur et en largeur [12”x12” et se vendent 1000 $. Il y a également des briques de 10 x 20 centimètres [4”x8” pour 250 $. Les commandes de briques seront traitées jusqu’au 1er mars.

L’organisme a reçu en 2017 une subvention de 50 000 $ de Patrimoine Canada pour développer la Place Canada de North Bay. La construction est en lien avec le 25e anniversaire du regroupement des jardiniers Heritage Gardeners.

L’entretien sera fait par le Centre pour enfants Lindsay Weld et le Centre multiculturel de North Bay et du district.

Rebecca Johnston

L’attaquante Rebecca Johnston, originaire de Sudbury, apporte beaucoup d’expérience sur la scène internationale avec l’équipe canadienne de hockey féminin. Elle a entre autres remporté des médailles d’or aux Jeux de Vancouver en 2010 et de Sotchi (Russie) en 2014 ainsi qu’une médaille d’argent à Pyeongchang (Corée du Sud) en 2018. Récemment, elle a évolué avec la formation de Calgary de l’Association des joueuses professionnelles de hockey (PWHPA).

Photos : Courtoisie

Claude Julien

L’entraineur Claude Julien, qui a grandi à Blind River, devait diriger l’équipe canadienne de hockey masculin. Le Franco-Ontarien s’est malheureusement cassé la hanche au cours des derniers jours, selon la chaine de télé sportive RSD. Il ne pourra donc pas se rendre à Pékin. Jeremy Colliton, entraineur des Black Hawks de Chicago et natif de l’Alberta, le remplacera.

Megan Oldham

Megan Oldham de Parry Sound est membre l’équipe de ski acrobatique. La skieuse de 20 ans prendra part à sa première compétition olympique.

Eric O’Dell

Eric O’Dell d’Ottawa est un ancien joueur des Wolves Sudbury. Il revient jouer avec le Canada pour une deuxième fois. En 2018, il faisait partie de l’équipe qui s’est contentée d’une médaille de bronze à Pyeongchang. L’attaquant a entre autres porté l’uniforme des Jets de Winnipeg (2013-14 et 2014-15) de la LNH. Depuis quelques années, il évolue dans la Ligue continentale de hockey (KHL) en Russie.

Eric Radford

Le patineur artistique Eric Radford, de Balmertown près de Red Lake, va à nouveau représenter son pays au plus haut niveau. Le francophile possède déjà une médaille olympique de chaque couleur (argent en 2014, or et bronze en 2018) et veut en ajouter d’autres à sa collection. Il va patiner avec sa nouvelle coéquipière, Vanessa James de Toronto.

Graham Ritchie

Graham Ritchie de Parry Sound participe à l’épreuve de ski de fond aux Jeux olympiques pour la première fois. Le skieur de 23 ans s’est classé septième au sprint par équipes au Championnat du monde de la Fédération internationale de ski (FIS) de 2021 à Cortina d’Ampezzo (Italie). Graham a également pris part à plusieurs autres compétitions d’envergure, dont la Coupe du monde, le circuit Nor-Am et les Championnats du monde juniors et des moins de 23 ans.

Eric Staal

Le joueur vétéran Eric Staal de Thunder Bay sera lui aussi dans l’alignement de l’équipe masculine de hockey. Reconnu pour ses habiletés dans la LNH, l’attaquant a disputé plusieurs saisons avec les Hurricanes de la Caroline (2003-04 à 2015-16), les Rangers de New York (2015-16), le Wild du Minnesota (2016-17 à 2019-2020), les Sabres de Buffalo et les Canadiens de Montréal (2020-2021). Il faisait partie de l’équipe canadienne qui a remporté l’or aux Jeux de Vancouver.

Amiah Arns fréquente l’École publique Franco-Manitou à Manitouwadge. Elle est en 5e année. En plus d’être souriante et sportive, elle a un talent artistique. 

Amiah adore faire du sport au gymnase avec les plus vieux de l’école. Selon elle, c’est facile de jouer avec les plus jeunes de l’école, mais qu’elle est maintenant mise au défi, car elle joue avec les plus vieux de la 5e à la 8e année.

Amiah est très compétitive et le fait de jouer avec des plus vieux la pousse à se surpasser. Elle adore gagner et son esprit compétitif l’aide à toujours donner son maximum dans tout ce qu’elle entreprend. Un jour, Amiah aimerait devenir une athlète olympique.

À l’école, ses matières préférées sont les mathématiques. C’est facile pour elle de se concentrer lorsqu’elle fait des maths ou des dessins. En fait, faire des projets artistiques est l’un de ses passetemps favoris. 

Elle se détend parfois en se laissant emporter par l’automatisme de sa pensée et l’abstrait des lignes qu’elle dessine jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite de ses œuvres. Cependant, c’est la nature, les plantes et les animaux qu’elle aime plus particulièrement dessiner.

En compagnie de sa mère, Amiah fait souvent des projets artistiques avec des objets recyclés. C’est une autre manière de se rapprocher de la nature et de passer du temps avec sa mère. Les valeurs environnementales et familiales sont très importantes à l’école et au CSPGNO. Le Conseil met beaucoup d’emphase sur des projets environnementaux, comme l’intégration de système de compostage et de recyclage et la création de campagnes de sensibilisation dans les médias et dans les salles de classe. Par exemple, la toute nouvelle campagne de sensibilisation EcoGNO est composée de petites capsules vidéos réalisées par des élèves. 

Chose certaine, Amiah a beaucoup de talent et a une très belle personnalité. Le CSPGNO, ainsi que l’équipe-école de Franco-Manitou sont convaincus qu’elle réussira à faire de grandes choses dans un avenir prometteur!

Photos : Courtoisie

Si tu pouvais vivre dans une autre époque, ce serait laquelle?
«J’aimerais vivre dans les livres du Mystérieux cercle de Benedict même si c’est très dangereux. »

Si tu étais un superhéros, ce serait qui?
«Il y a trop de superhéros!» 

Si tu avais un message pour aider le monde, ce serait quoi?
«Ne jamais abandonner, car le plus que tu essayes le plus que les choses vont devenir facile.»

Profil de Amiah Arns 

Ta musique : Hip hop
Ton jeu de société : Jumanji et Monopoly
Ton livre : Le Mystérieux Cercle Benedict
Ton sport : Le ballon-panier
Ton repas : Spaghetti
Ton dessert : Les desserts de mon père
Ton passe-temps : Dessiner et lire

«On entend presque tous les jours qu’il y a des accidents», plaide la Kapuskoise de 59 ans qui a lancé  en janvier la campagne «Lettre pour Chad». 

Elle a fait d’innombrables fois la navette entre Ottawa ou Toronto et Kapuskasing pendant ses études ou pour visiter les membres de sa famille. Elle témoigne : «Jusqu’à il y a trois ans, je n’avais jamais fait de détour dans le Nord de l’Ontario. Depuis, j’ai dû en faire à Matheson, Kirkland Lake et Englehart…» 

Elle s’estime chanceuse puisqu’elle a pu emprunter des routes secondaires pour se rendre à destination. Cependant, elle connait des automobilistes «qui ont pris 17 h, 19 h pour se rendre à Kapuskasing parce qu’ils ont eu deux fermetures en chemin». 

Repenser l’entretien 

Elle souhaite que l’entretien des routes soit repensé. Elle plaide que lorsque l’entretien était assuré directement par le ministère des Transports, il reposait sur la sécurité routière plutôt que sur un contrat de service. «Je ne blâme pas les contracteurs, tient-elle à préciser. Business is business. Le but d’une entreprise privée, c’est de faire de l’argent.»

Une densité inquiétante

Aussi, la densité de la circulation l’inquiète. 

Selon l’Ébauche d’un plan de transport pour le Nord de l’Ontario publiée en décembre 2020 par le ministère des Transports de l’Ontario, 8400 trajets par camion sont effectués chaque jour sur le réseau routier nord-ontarien. Chacun d’eux est de 350 km en moyenne. Au quotidien, 87 000 tonnes de marchandises circulent sur les routes nord-ontariennes. 

Noëlla Nadeau ne croit pas que les routes ont été construites pour recevoir le volume croissant de poids lourds qu’elle observe. Elle sait bien qu’elle n’est pas une experte, mais une observatrice. «Ils sont tellement plus gros et plus lourds que ça cause beaucoup de dommage [en cas d’accident].» 

Une solution ferroviaire? 

Parmi les solutions qu’elle envisage, il y a le transport ferroviaire. «Le train, c’est efficace, c’est quand même rapide. Ça enlèverait une quantité de transports sur nos routes», lance-t-elle.

Par ailleurs, elle se dit consciente que des pressions pèsent sur l’industrie du camionnage, notamment sur les camionneurs. «Certains camionneurs travaillent pour des compagnies qui poussent beaucoup, beaucoup pour que [la cargaison] arrive à telle heure. Ça ne marche pas. Si les conditions ne sont pas bonnes, il faut ralentir. Il y a la pression financière sur les conducteurs et il y a aussi la fatigue.»

Des mesures politiques

Au cours de la semaine où la campagne «Lettre pour Chad» a pris son envol, la ministre ontarienne des Transports Caroline Mulroney annonçait la création d’un Groupe de travail pour les transports

Ce comité réunit des représentants municipaux de Kenora à Temiskaming Shores en passant par Sudbury, des leadeurs des Premières Nations ainsi que de l’industrie du camionnage et du transport ferroviaire. L’objectif : étudier «les besoins et les perspectives en matière de transports dans le Nord», afin de faciliter les déplacements.

D’autres mesures sont envisagées. En décembre, le député de Mushkegowuk-Baie James, Guy Bourgouin, déposait un projet de loi pour accélérer le déneigement des routes 11 et 17, dans le Nord. Quelques jours plus tard, le ministère des Transports annonçait un projet 2 +1 voies au nord de North Bay. 

«Il y a peut-être une task force, mais les routes ne sont pas mieux, renchérit Noëlla Nadeau. Il faut que la pression continue. Les accidents se produisent encore.» 

Il y a deux réalités économiques dans la francophonie de la région d’Algoma : celle de Sault-Ste-Marie et celle à l’extérieur de l’agglomération principale de la région. Dans la ville, le poids économique des francophones s’approche de leur poids démographique. En dehors de la ville, 14,1 % des emplois sont occupés par des francophones, alors que leur part de la population est de 11,7 %.

Dans son étude réalisée pour l’Institut des politiques du Nord (IPN), Raven Wheesk note dès le départ que les recensements de 2006 et 2016 indiquent clairement que la population francophone d’Algoma est en déclin. Un déclin plus rapide que celui qui existe déjà dans la population générale.

«Si l’empreinte économique des francophones est encore importante aujourd’hui, elle continuera de s’estomper si les faibles taux de natalité et les tendances à l’exode des jeunes persistent», écrit-il.

Il voit par contre une lueur d’espoir dans l’intérêt grandissant pour le bilinguisme et l’éducation en immersion française. Selon le recensement de 2016, 14,6 % de la population d’Algoma âgée de moins de 25 ans se dit bilingue, contre 4 % qui se qualifient francophones. Encourager cette tendance pourrait rendre la région de plus en plus attirante pour les immigrants francophones. 

SSM et les autres

L’étude de M. Wheesk fait une constante distinction entre les francophones de Sault-Ste-Marie et ceux du reste de la région d’Algoma, car les proportions sont différentes. Sault-Ste-Marie en compte 3015, pour 4,2 % de leur population. Hors de la ville, les francophones sont concentrés à Elliot Lake (1820), Blind River (670), Wawa (615), Dubreuilville (485) et Hornepayne (110) pour un poids démographique de 11,7 %.

Une population en déclin démographique est aussi une population plus âgée. Dans tout le district, la population comporte 22,6 % de gens âgés de 65 ans et plus. Chez les francophones, 31,2 % ont plus de 65 ans.

Domaines d’emploi et revenus

Les données sur les revenus sont marquantes parce qu’elles dépassent le poids démographique des francophones. 

Alors qu’Algoma compte 6,9 % de francophones, ils rapportent 7,4 % des revenus totaux dans le district. La différence est encore plus importante en excluant Sault-Ste-Marie : les 11,7 % de francophones gagnent 15,1 % des revenus.

«Cela montre que les francophones ont une empreinte économique démesurée […], ce qui est compréhensible étant donné la plus grande proportion de la population dans les petites collectivités du district d’Algoma. Dans les communautés situées à l’extérieur de Sault-Ste-Marie, le revenu moyen des francophones est supérieur de 1792 $ à celui de la population totale», lit-on.

Ce seraient les domaines d’emplois qui expliqueraient cet écart. À l’extérieur de Sault-Ste-Marie, les employés francophones sont plus nombreux dans les domaines des ressources naturelles (mines, carrières et gaz à 28,1 %), commerce de gros (20,3 %) et en enseignement (18,6 %). Ils sont suivis par les finances et l’assurance (14,5 %) et l’agriculture, les pêches et la foresterie (13,8 %). 

Dubreuilville, avec ses 85,8 % de francophones et son boum miniers qui offre des emplois bien payés, contribue à la performance économique positive des francophones d’Algoma.

La capacité de parler français semble être un avantage à Sault-Ste-Marie, car le taux de chômage des francophones y est plus bas : 7 % contre 10,3 % pour la population totale.

Raven Wheesk est natif de Thunder Bay et détenteur d’une maitrise en économie de l’Université Lakehead. 

East Ferris a conclu une entente d’aide automatique avec le Canton de Chisholm en ce qui concerne la prestation de services contre les incendies. Les pompiers des deux collectivités pourront dorénavant répondre à des appels où les limites municipales sont partagées. 

Le service d’incendie d’East Ferris a parfois une pénurie de pompiers volontaires à certains moments de la journée et de la semaine. Le manque de disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée fait en sorte que la municipalité a de la difficulté à fournir des services de base, conformément au règlement municipal.

«La disponibilité des bénévoles pose un défi pour la prestation de certains services d’incendie essentiels à East Ferris», reconnait la mairesse, Pauline Rochefort.

«Une option pour résoudre ce problème a été de conclure un accord d’aide automatique avec les services voisins. Chaque municipalité serait responsable de son équipement et de la rémunération de son personnel. Pour certains services spécialisés, tels que la désincarcération, la municipalité serait remboursée pour ses services.»

La Municipalité d’East Ferris pourrait éventuellement signer d’autres ententes semblables avec ses voisins, dont Bonfield, Callander et Powassan.

Les élus ont accepté le rapport du chef des pompiers lors de la réunion du conseil municipal le mardi 25 janvier.