Ce texte a été rédigé dans un contexte d’apprentissage basé sur l’opinion, mais ne reflète pas nécessairement l’opinion véritable de l’élève.
Comme j’ai dit précédemment, les jeunes sont rendus extrêmement lâches et peu travaillants! Ceci a un grand impact à l’école. Quand les jeunes ont un défi dans un cours ou même dans plusieurs cours, ils n’ont aucune motivation pour continuer. Ça nous arrive tous. C’est normal d’avoir des blocages, mais il faut être assez fort pour garder une attitude positive et continuer à foncer. Aussitôt que les jeunes n’ont pas le résultat qu’ils souhaitent, ils abandonnent et ne veulent plus rien savoir.
La santé mentale peut aussi avoir un effet sur le décrochage scolaire. Si tu es une personne avec un problème de santé mentale, il peut être très difficile de se rendre à l’école tous les jours, ou même sortir du lit le matin. Ça arrive à tout le monde de ne pas vouloir aller à l’école ou se lever le matin, mais quand les absences deviennent répétitives, je crois que c’est une bonne idée d’aller chercher de l’aide le plus vite possible avant de décrocher pour de bon.
Les problèmes de famille et les problèmes à la maison sont une autre raison pourquoi les jeunes décrochent de l’école et perdent leur motivation. Les jeunes qui ont un environnement toxique à la maison peuvent avoir des problèmes à l’école. Quand tu n’as aucun soutien à la maison, c’est difficile d’atteindre ton plein potentiel. Je trouve que tu peux tout de suite remarquer la différence entre un enfant qui est bien entouré ou non. Je trouve ça hyper triste!
L’influence des amis peut aussi être un problème. Si tu vois que ton meilleur ami manque l’école pour aller faire de mauvais choix, tu vas vouloir faire la même chose. Après un bout de temps, tu vas commencer à être en retard dans tes travaux. La plupart du temps, c’est lorsqu’ils prennent du retard qu’ils veulent abandonner l’école, car ils se sentent débordés. Si les jeunes avaient de meilleures influences et de bons amis qui font de bons choix, le décrochage scolaire serait moins fréquent. Je trouve que l’influence des amis est tellement grave!
Si les élèves reçoivent de mauvaises notes sur des travaux, ceci peut leur faire perdre de la motivation. Quand tu perds ta motivation, tes notes ne vont que descendre et descendre. Plus que tes notes sont mauvaises, plus tu vas vouloir décrocher, car tu crois que tu n’es pas capable.
Voici pourquoi je crois que c’est important d’avoir un bon réseau de soutien pour ne pas vouloir abandonner. C’est aussi important de demander de l’aide et de s’organiser afin de bien gérer son temps.
Enfin, je trouve que le nombre de jeunes qui décrochent de l’école toutes les années est anormal. Toutes les raisons que j’ai nommées pourraient être contrées avec un peu d’aide. Je crois que tous les jeunes devraient réussir et recevoir l’éducation qu’ils méritent.
Source consultée : https://www.mitacs.ca/en/impact/reducing-high-school-dropout-rates-canada#
Le cours en bloc de trois semaines s’intitule «La nordicité : approche transdisciplinaire des enjeux du Nord». Les deux premières semaines de théories seront offertes en ligne à partir du 12 juin et la dernière semaine se déroulera sur place, à Yellowknife. Elle coïncidera avec les festivités de la St-Jean. Les étudiants de l’Université de Hearst (UdeH) peuvent s’y inscrire comme cours au choix, mais tous les francophones du Canada, y compris ceux de Yellowknife, peuvent faire une demande pour l’une des 25 places disponibles.
«Un des points communs des deux organisations est d’appartenir au nord», explique le professeur de littérature et de sémiologie du programme interdisciplinaire en Études des enjeux humains et sociaux de l’UdeH, Stéphane Girard. Comme Hearst est considéré comme étant au sud par Yellowknife, cette différence de point de vue démontre que le nord est à la fois composé de définitions similaires et relatives, dans le sens où «le nord on le définit, on le comprend, on l’appréhende toujours en fonction de quelque chose d’autre», dit le professeur.
Le cours explorera justement ces différences par le biais de la transdisciplinarité. La nordicité sera étudiée par rapport à sa géographie, son histoire, ses communautés, sa culture, la politique… «Ce n’est pas uniquement à l’aune d’une seule discipline qu’on est capable de rendre compte de toute la complexité du nord», affirme M. Girard.
Le cours explorera justement ces différences par le biais de la transdisciplinarité. La nordicité sera étudiée par rapport à sa géographie, son histoire, ses communautés, sa culture, la politique…
Ce n’est pas uniquement à l’aune d’une seule discipline qu’on est capable de rendre compte de toute la complexité du nord
La troisième semaine répondra au critère expérientiel qui fait partie de la philosophie de l’UdeH. Sur place à Yellowknife, ils participeront aux célébrations de la St-Jean, visiteront l’Assemblée législative, des artisans autochtones, feront du canot sur le Grand lac des Esclaves, etc.
Les couts d’inscription sont les mêmes que pour un cours de l‘Université de Hearst. Il faut cependant prévoir débourser un montant supplémentaire pour le voyage à Yellowknife. L’Université utilisera un de ses fonds pour l’appui à l’apprentissage expérientiel afin de réduire le cout du déplacement et du logement pour les étudiants.
Sur la voie de l’accréditation
Le Collège nordique francophone (CNF) est, pour l’instant, un organisme à but non lucratif qui offre principalement de la formation en langues.
La première Loi sur l’éducation postsecondaire des Territoire-du-Nord-Ouest (T.-N.-O.) a été rendue publique en décembre 2022 et a ouvert la porte à la transformation du CNF. «On s’est fait confier le mandat par le gouvernement territorial de devenir un collège pleinement accrédité qui offre des diplômes et des certificats. C’est l’angle que l’on a utilisé pour obtenir notre financement», explique le directeur général du CNF, Patrick Arsenault.
Le directeur général du CNF, Patrick Arsenault
Le CNF a reçu près de 5 millions $ sur trois ans provenant du gouvernement des T.-N.-O et des 121,3 millions $ que le gouvernement fédéral a investi dans l’éducation postsecondaire en milieu minoritaire.
Des partenariats avec Hearst et d’autres établissements — comme l’Université de l’Ontario français pour un cours de langue autochtone tłı̨chǫ et le Collège La Cité pour un programme en petite-enfance — ont été créés afin que le Collège développe son expertise et «démontrer au gouvernement territorial dans la prochaine année qu’on a atteint le niveau et réussi à prouver qu’on était capable de prendre notre envol et de devenir indépendant», dit M. Arsenault.
Lorsque l’objectif sera atteint — idéalement en 2024 —, le CNF pourrait devenir le premier établissement postsecondaire francophone accrédité au nord du 60e parallèle au monde. Avec leur nouvelle notoriété, ils espèrent aussi mieux faire connaitre les réalités des Territoires-du-Nord-Ouest aux Canadiens. «On trouve qu’on est un peu méconnu.»
Le CNF surveille l’UdeH depuis quelques années déjà. «Ils font les choses différemment, ils innovent beaucoup. Ils sont petits aussi, on se reconnaissait mieux dans une petite structure plus agile. Et eux aussi font une transition en ce moment», dit M. Arsenault en référence à la nouvelle indépendance de l’Université de Hearst.
Le Voyageur offre une vue d’ensemble de la francophonie et de la vie dans le Nord-Est de l’Ontario.
Une première pour l’UdeH
Aussi bien pour Stéphane Girard que pour le recteur de l’UdeH, Luc Bussières, le sentiment d’être considéré comme un établissement du sud est étrange, car ils ont l’habitude d’être l’établissement du nord par rapport aux autres.
Le recteur de l’UdeH, Luc Bussières
Pour M. Bussières, ce partenariat avec un autre petit établissement postsecondaire était tout naturel. Il a permis de signer une première entente avec une institution canadienne hors de l’Ontario. Il révèle qu’une autre entente sera bientôt dévoilée avec l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
«C’est devenu un peu la norme que les institutions aient plusieurs partenaires un peu partout. Parfois, c’est juste pour un programme, parfois c’est pour la mobilité des étudiants ou des profs», précise M. Bussières.
Il croit que le principal avantage de ce partenariat pour l’UdeH se compte en gain de notoriété et de visibilité. «On est en train de se faire connaitre sous un nouveau jour. L’Université à 70 ans cette année, mais là, on vole de nos propres ailes, on développe nos propres partenariats. On montre qu’on est un joueur intéressé à collaborer», explique-t-il. Lorsqu’elle relevait de l’Université Laurentienne à Sudbury, l’établissement de Hearst n’avait pas ce niveau de liberté.
Ce cours ne sera pas le dernier offert par l’UdeH et le CNF. L’entente initiale prévoit trois cours; celui-ci au printemps, un à l’automne et un à l’hiver 2024 avec l’option de continuer ou de modifier le partenariat pour la suite. Le sujet des prochains n’a pas encore été choisi et ils seront très probablement seulement offerts en ligne.
L’équipe féminine de curling des Voyageurs de l’Université Laurentienne a décroché une médaille de bronze au championnat d’USports et de l’Association canadienne du sport collégial (ACAC) disputé à Sudbury. Les Voyageurs ont défait les Sea Hawks de l’Université Memorial de St-John’s de Terre-Neuve-et-Labrador 6-5. Leurs coéquipiers masculins ont perdu par la même marque contre les Gaels de l’Université Queens de Kingston pour la troisième place. Les Cougars du Collège Sault ont été battus 9-3 par les Mountaineers du Collège Mohawk de Hamilton et ont fini le tournoi quatrième. (J.C.)
Fiche des équipes féminines
Laurentienne (6-1)
Sault-Ste-Marie (0-7)
Fiche des équipes masculines
Sault-Ste-Marie (5-2)
Laurentienne (4-3)
«Ouvert aux affaires» est à la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney ce que «open for business» est au premier ministre ontarien Doug Ford.
En aout 2019, le ministère des Affaires francophones a mis sur pied un groupe de travail rassemblant plusieurs ministères du gouvernement ontarien pour cibler les initiatives susceptibles d’aider les entreprises francophones de la province.
Le gouvernement Ford venait d’ajouter une composante économique au Programme d’appui à la francophonie ontarienne (PAFO).
Ça faisait aussi un an que le gouvernement Ford menait des consultations en table ronde pour identifier les défis qui freinaient la croissance des entreprises francophones de l’Ontario.
C’est ainsi que la province a pu élaborer une stratégie de développement économique francophone.
Et c’est en Tunisie, lors d’un «forum économique» dans le cadre du Sommet de la francophonie, en novembre 2022, que Caroline Mulroney dit avoir ressenti un grand sentiment de fierté.
«L’Ontario était en avance dans cette matière, puisque notre francophonie a décidé, en 2019, de lancer sa propre politique économique. On a eu plusieurs dialogues en Tunisie et j’étais très heureuse que l’Ontario puisse dire qu’on est innovateur et qu’on avait déjà reconnu la valeur économique de la communauté francophone. On était très prêts pour le dialogue.»
La ministre Mulroney se souvient également d’avoir assisté au Congrès mondial acadien, en aout 2019. Elle se souvient que c’est aussi là qu’elle a pris connaissance d’une forte collaboration entre les communautés francophones économiques du Québec et du Nouveau-Brunswick.
«Quand j’ai appris ça, je me suis dit “Ah!”, il faut que l’Ontario soit présent et qu’on puisse collaborer de la même façon», souligne Caroline Mulroney.
«Si on n’innove pas, on dépérit.»
C’est ce que les experts agricoles de la Ferme avicole Laviolette ont compris il y a bien longtemps, et c’est aussi l’adage de son propriétaire, Marcel Laviolette.
Son entreprise familiale de St-Isidore a été reconnue à plusieurs reprises par les gouvernements provincial et fédéral, parce qu’elle s’est démarquée, tant en matière d’innovation que de fierté francophone.
En novembre 2022, la Ferme avicole Laviolette a reçu le prix du commerce Ontario-Québec, accompagné d’un chèque de 10 000$.
«C’est certain qu’on ne cherche pas nécessairement la reconnaissance, mais quand elle nous vient, ça fait du bien», souligne Kevin Laviolette, le fils de Marcel Laviolette.
Le prix du commerce Ontario-Québec a été créé en 2021.
Soutenir les gens d’affaires
La même année, la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) était lancée par le biais d’un investissement initial de 500 000 $ de la province.
C’est d’ailleurs la FGA qui a remis le prix du commerce Ontario-Québec à la Ferme avicole Laviolette, aux côtés de la Fédération des chambres de commerce du Québec.
Le caucus de Doug Ford est le premier gouvernement conservateur ontarien qui s’intéresse réellement au développement économique francophone, estime le directeur général de la FGA, Richard Kempler.
«Jusqu’à maintenant, les conservateurs n’avaient pas d’intérêt pour la question économique francophone. La ministre Mulroney a remis cette question au centre de l’ensemble de l’économie de la province. Et depuis que ça a été fait, les résultats sont concrets.»
La FGA soutient les gens d’affaires francophones de la province à l’aide d’outils comme Inkubo, un «écosystème d’affaires pour le soutien aux entreprises francophones en démarrage en Ontario», et la plateforme numérique «Quartier d’Affaires», qui sert au jumelage d’entreprises.
Depuis sa création, la province a octroyé un nouvel investissement de 500 000 $, en 2022, et entre 92 et 95 % des fonds que la FGA a reçus «sont allés directement dans les programmes», affirme le directeur général.
La mobilisation des Franco-Ontariens en 2018 a eu un grand rôle à jouer dans l’enthousiasme du gouvernement Ford à l’endroit du développement économique francophone, juge Richard Kempler, mais il souligne que le crédit revient beaucoup à la capacité de Caroline Mulroney de «parler le langage de la Ford nation».
«C’est elle qui a fait le plaidoyer auprès de ses collègues ministres unilingues anglophones qui ne comprennent pas toujours l’intérêt. Elle a traduit nos besoins dans des termes que ses collègues pouvaient comprendre, soit ceux de l’économie. Elle a été en mesure de souligner l’apport de l’économie francophone à la richesse de l’ensemble de la province.»
L’objectif des animaux de thérapie est d’aider à gérer les problèmes de santé, les problèmes émotionnels et de faire en sorte que le patient se sente bien et en sécurité.
Qu’est-ce qu’un animal de thérapie?
Vous avez surement entendu parler des animaux de thérapie, mais saviez-vous que la zoothérapie est pratiquée depuis 1792? Les animaux de thérapie sont des animaux qui accompagnent leurs maitres dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les foyers de soins et les écoles.
Bien que les chiens soient les plus utilisés dans ce domaine, d’autres animaux comme les chevaux, les chats, les cochons d’Inde et les lapins sont tout aussi efficaces. Tous les animaux de thérapie sont bien entrainés, se comportent bien, sont exceptionnellement serviables et sont amicaux envers tout le monde.
Qui peut participer à la zoothérapie?
Toute personne, quel que soit son âge, peut profiter de la zoothérapie, si elle a été déterminée avec des problèmes physiques, émotionnels ou médicaux, à long terme ou à court terme. Qu’ils s’agissent de personnes alitées ou de patients plus actifs, cette thérapie peut aider à résoudre les problèmes d’une grande variété de personnes. Les animaux ont tendance à apporter confort et divertissement aux personnes qui les entourent, ce qui fait que ces adorables animaux de compagnie conviennent à presque tout le monde.
Qui ne devrait pas participer à la zoothérapie?
La zoothérapie est merveilleuse, mais elle peut ne pas être utile pour tout le monde. Les patients allergiques aux animaux ou ayant un système immunitaire faible ne sont pas recommandés pour cette thérapie, au cas où un animal est atteint d’une maladie infectieuse asymptomatique.
Certaines personnes n’aiment tout simplement pas les animaux de compagnie, puisqu’ils ont tendance à les stresser. Si c’est le cas, la zoothérapie n’est pas pour eux.
Quels sont les types de zoothérapie les plus utilisés?
Si vous avez un animal de compagnie qui, selon vous, pourrait contribuer à remonter le moral des gens et à faire un changement dans la société, vous pouvez communiquer avec l’ambulance Saint-Jean de votre région ou visiter le site http://sja.ca/volunteer.
L’hôtel de ville de North Bay
Les municipalités signataires disent dépenser une importante quantité de ressources et de temps à la coordination de ces élections sans aucune forme de compensation ou remboursement de leurs dépenses. Hors, les territoires des conseils scolaires couvrent souvent plus d’une municipalité, surtout dans le Nord.
Le bureau de la greffière de North Bay dit se préparer pendant six à sept mois pour la tenue du scrutin. Le personnel doit entre autres prendre note des candidatures de chaque conseil scolaire, préparer toute la documentation nécessaire pour le jour du vote et ensuite faire des vérifications des états financiers de chaque candidat.
Elle ne peut pas donner de chiffres exacts sur le cout de cette partie des élections. Elle rapporte cependant avoir dépensé un total de 259 000 $ pour les élections municipales et scolaires de 2022.
Le conseiller municipal de North Bay, Mac Bain
Qui devrait faire la recherche?
«Lorsque j’ai siégé au conseil municipal pour la première fois il y a 20 ans, la ville mettait de côté 1000 $ chaque mois pendant trois ans pour la tenue d’une élection municipale et celle des quatre conseils scolaires. Aujourd’hui, notre greffière consacre un peu plus de 50 % du temps de préparation aux élections à celles des conseils scolaires», signale le conseiller municipal de North Bay, Mac Bain.
«La dernière fois, le nom d’un candidat qui travaillait toujours pour un des conseils scolaires est apparu sur le bulletin de vote. Si c’était géré par eux, ils auraient su que cet individu était un employé», illustre-t-il.
M. Bain ajoute que le bureau de la greffière ne devrait pas avoir la responsabilité de faire des recherches Google de tous les candidats scolaires et d’embaucher un avocat pour vérifier la validité de toutes les candidatures.
Le Voyageur offre une vue d’ensemble de la francophonie et de la vie dans le Nord-Est de l’Ontario.
La présidente de l’ACÉPO et du Conseil scolaire du Grand Nord, Anne-Marie Gélineault
Une division complexe
Une refonte du système actuel pourrait toutefois défavoriser certains candidats qui se présentent dans des régions rurales et éloignées, surtout chez les conseils scolaires francophones.
La présidente de l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO), Anne-Marie Gélineault, croit que la province a un rôle à jouer dans la résolution de ce problème soulevé par les municipalités.
«Ça serait pas mal plus compliqué pour nous autres. Mettons qu’ils mettraient ça au niveau des associations [quatre conseils scolaires pour toute la province de l’Ontario], je pense que les dépenses seraient pas mal plus hautes que celles des municipalités.»
Les conseils scolaires n’ont pas plus d’argent que les villes pour gérer des élections, rappelle-t-elle.
«Pour nous autres, au niveau des francophones, on serait désavantagés. Comme conseillère scolaire, je couvre de Longlac jusqu’à la bordure du Manitoba sur la route 11. Déjà, quand je mets ma mise en candidature, je le fais à Geraldton. Mais c’est Thunder Bay qui s’occupe des élections pour la région autour», précise Mme Gélineault, qui est aussi présidente du Conseil scolaire du Grand Nord.
Les résolutions des municipalités ont été envoyées au ministre de l’Éducation, Steven Lecce, aux députés locaux, à l’Association des municipalités de l’Ontario et à la Fédération des municipalités du Nord de l’Ontario (FONOM).
Marie-Paule Campeau, Jacques Campeau et Dominique Chrétien devant la photo de Laurent Campeau, premier du nom à posséder une entreprise spécialisée en chauffage à Sudbury.
D’abord, la fondation de la première entreprise Campeau Heating par son père Laurent, en 1948. Elle a fermé après son décès en 1974. Jacques Campeau a ouvert sa propre entreprise dans le même domaine et sous le même nom en 1983.
«C’est pour ça qu’on dit que c’est une tradition familiale depuis 1948», souligne Jacques Campeau. La tradition devrait se poursuivre encore quelques années, car les deux filles et les deux gendres de M. Campeau travaillent aussi dans l’entreprise ainsi que sa femme, Marie-Paule. «Les deux filles nous suivent. Une me suis pour la gestion du commerce, l’autre plutôt ma femme dans la comptabilité.»
Pour tous vos besoins
«On touche à tout ce qui comprend le confort dans une maison», précise le propriétaire, ajoutant qu’ils s’occupent seulement du secteur résidentiel. Climatisation, chauffage, ventilation, foyer intérieur au gaz naturel, électrique ou à bois, foyer extérieur et barbecue au gaz naturel, vous les trouverez chez Campeau Heating.
Pour le chauffage, ils ont des solutions qui s’adaptent aux maisons et aux besoins, avec la possibilité d’installer des systèmes électriques, à eau chaude, à air pulsé, au gaz, des planchers chauffants…
Même pour les maisons sans système d’aération central, ils ont des solutions de climatisation.
Il y a beaucoup de produits pour servir les gens de différentes façons
Avec une équipe de 50 employés et une trentaine de camions, Campeau Heating peut offrir un service après-vente et une rapidité de réponse aux urgences sans égal.
Toujours prêts
Avec une équipe de 50 employés et une trentaine de camions, Campeau Heating peut offrir un service après-vente et une rapidité de réponse aux urgences sans égal. Il y a toujours des équipes prêtes à dépanner et réparer les bris le soir et les fins de semaine. «Moi, je crois qu’il n’y a personne qui peut donner le service que nous autres on peut donner», dit M. Campeau.
Les 160 appels d’urgence reçus chaque jour témoignent de la confiance qu’ont les Sudburois envers Campeau Heating.
«Quand les gens n’ont plus de chaleur, s’il fait moins 20 ou moins 25, ils entrent en détresse émotionnelle. Ils veulent du service vite. On se spécialise là-dedans.» Et pour être certains de répondre aux besoins urgents, ils ont un entrepôt rempli de pièces de rechange. Ainsi, ils ont rarement besoin que la pièce soit livrée pour faire une réparation.
Le niveau d’expertise cumulatif chez Campeau Heating est impressionnant. Vous avez d’abord M. Campeau, avec ses nombreuses années d’expérience. Il s’appuie sur des employés de tous âges avec différents domaines d’expertise, ce qui crée une équipe extrêmement diversifiée et connaissante, qui peut régler presque n’importe quel problème.
Le rayon d’action de Campeau Heating est d’environ 125 kilomètres autour du Grand Sudbury. Ils peuvent installer des systèmes à Sturgeons Falls ou dans le secteur de la Rivière des Français.
Campeau vend les produits ontariens Napoléon.
Conscience environnementale et sociale
Les changements climatiques et l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère ont eu une influence sur l’industrie du chauffage et de la climatisation. Tout est énergétiquement plus efficace. «Dans les prochaines années, il y aura encore plus de changements, parce qu’on essaie d’éliminer autant qu’on peut les émissions de carbone. On s’en va de plus en plus dans l’électrification», explique Jacques Campeau.
Les thermopompes sont justement des produits qui ont grandement évolué pour réduire leur empreinte environnementale. «On fait beaucoup de ça maintenant. Avec les octrois gouvernementaux, c’est très en demande.»
En plus d’être une entreprise gérée localement, Campeau Heating installe les produits canadiens Napoléon, une entreprise basée à Barrie. «Leur focus, c’est de faire des produits qui marchent pour nos conditions météorologiques», affirme M. Campeau
Être une entreprise locale les pousses à offrir plus qu’un bon service. «C’est très important pour nous de faire partie de la communauté. Chaque année, on essaie de faire quelque chose de spécial pour aider», dit M. Campeau. Cette année, ils ont battu le record local de la collecte de fonds pour les Timbres de Pâques avec 27 694 $ lors de leur évènement Dancing with the stars. «On vit ici, c’est important pour nous.»
Les appels de services et d’urgence sont gérés localement.
La Nuit sur l’étang a bien eu lieu en avril 2022 et le spectacle Cercle intime — avec Zachary Richard et Robert Paquette — a été présenté le 25 juin. Ces deux évènements ont été enregistrés et devaient être disponibles en vidéo. Ce plan ne s’est pas encore matérialisé.
Le directeur général, Pierre-Paul Mongeon, a expliqué pendant l’assemblée générale annuelle du 16 mars que la Nuit sur l’étang a ironiquement été victime de la fin de la pandémie. En tant que plus petit organisme résident de la Place des Arts, les Concerts n’ont pas d’employés à temps plein et dépendent de contractuels. Lorsque les activités artistiques et culturelles ont repris au milieu de l’année dernière, «les contractuels et bénévoles ont été submergés de travaux provenant de leurs clientèles ou de leurs employeurs», explique-t-il.
Conséquence : le montage et le remixage des vidéos des concerts n’ont jamais pu être réalisés. Le travail était remis avec espoirs de mois en mois jusqu’en décembre 2022. M. Mongeon s’est retrouvé devant un dilemme. «Si on les finissait, ça mettait en danger le 50e anniversaire et les spectacles. C’était une bonne décision pour le 50e» de mettre de côté ces projets pour le moment, soutient le directeur général.
Il ajoute que les projets de vidéos ne sont pas abandonnés. Dès que la poussière du 50e anniversaire sera retombée, ils évalueront les enregistrements et ce qui peut être fait. Le projet pilote du Cercle intime servira probablement de «premier gros test».
États financiers
Ces problèmes logistiques ne se sont pas traduits en gros problèmes financiers. Même si les Concerts La Nuit sur l’étang ont terminé l’exercice 2021-2022 avec un déficit de 4900 $, il leur reste un surplus accumulé d’environ 54 500 $. «Nous sommes en très très bonnes positions pour fêter le 50e anniversaire», note M. Mongeon.
Le loyer de l’organisme à la Place des Arts du Grand Sudbury est de 9000 $ par année, garanti pendant 5 ans.
La version complète de cet article est disponibles dans Le Voyageur du 22 mars 2023. Pour ne rien manquer, abonnez-vous!
Le chef d’État actuel se nomme Emmanuel Macron et leur chef du gouvernement s’appelle Élisabeth Borne.
La France est un beau pays, mais quelles sont les villes les plus peuplées de la France? Pourquoi les gens veulent-ils vivre en France? Comment est la qualité de vie en France? Quelle est la localisation de la France? Ce rapport de recherche portera sur les facteurs naturels, les facteurs économiques, la qualité de vie ainsi que les établissements humains et l’environnement.
Les facteurs naturels
La France est un grand producteur minier. Elle exploite beaucoup le pétrole, ce qui a un grand effet sur la qualité de l’air et le réchauffement climatique.
Mais de nos jours, cette production représente seulement un peu plus que 1 % de la consommation de pétrole dans le monde. En France, comme facteur naturel, il y a non seulement des exploitations minières, mais le relief de ce pays est aussi très divers.
En France, le relief est constitué de trois chaines de montagnes massives : les Alpes, les Pyrénées et le Massif central. Il y a deux autres plus petits massifs : les Vosges et le Jura, situés dans des régions de La Franche-Comté et d’Alsace. Le vent, la glace et la pluie usent les montagnes depuis des millions d’années. Il y a beaucoup d’érosion près des sommets des montagnes. Sur ses montagnes, il existe des milliers de différents types d’animaux et de plantes.
La France a une grande biodiversité qui a un impact général sur le pays. Il y a un grand nombre d’écosystèmes qui abritent une partie de la biodiversité européenne dans la République de France. Il existe environ 6000 espèces de plantes, mais on n’est pas certain du nombre d’animaux, car il y a des milliers d’invertébrés que l’on connait peu. Il y a plus de dix-mille espèces de vertébrées.
Les facteurs économiques
Le secteur tertiaire occupe plus que 60 % de l’économie française. Ce secteur est mené majoritairement par les électroniques et l’administration. Les deux autres secteurs d’économie sont le secteur primaire, qui occupe seulement 2,8 % de l’économie, et le secteur secondaire (20,5 %).
En France, le commerce mondial a un effet important sur l’économie, comme avec les importations et les exportations. Les produits agricoles représentent 13 % et la nourriture 12,4 %. Les exportations françaises ont moins progressé que les importations. C’est essentiellement à cause de la hausse des prix des matières premières. Depuis 15 ans, ce pays importe beaucoup plus qu’il exporte.
La France a aussi été grande victime d’inflation depuis la pandémie. L’inflation a bondi en moyenne de 5,2 % en 2022, alors qu’en 2021, l’inflation avait bondi de seulement 1,6 %. On prévoit une inflation de 6 % en 2023, ce qui entrainera des conséquences majeures pour la qualité de vie dans ce pays.
Les attractions touristiques aident également énormément à l’économie du pays. La France est la première destination touristique mondiale avec près de 90 millions de personnes qui visitent le pays chaque année. En 2022, le nombre de visiteurs a beaucoup augmenté. Le site le plus visité est Paris, avec la tour Eiffel, le Musée du Louvre et plusieurs autres attractions, comme la Disneyland Paris.
La qualité de vie
Cette nation a une bonne qualité de vie. Le revenu en fait partie. En France, le salaire moyen mensuel est de 2520 euros (ou 3644 CAD), soit 5,2 % plus élevé qu’au Canada. Le taux de pauvreté est aussi comparativement bas : 14,7 % de la population alors que 7,1 % sont considérés riches.
La plupart des Français peuvent prendre leur retraite à peu près 4 ans avant les Britanniques. Non seulement ils ont un bon revenu, mais le taux d’alphabétisation est aussi très haut : 99 % ont appris à lire et à écrire, ce qui permet aux gens d’avoir de bons emplois. Presque la moitié de la population est diplômées d’études supérieures et 31 % ont un baccalauréat.
Le taux de vieillissement continue à monter depuis 2020. Les personnes âgées d’au moins 65 ans représentent 20,5 % de la population française. Il a une grande espérance de vie pour les habitants de ce pays. Pour les hommes, c’est de 79,3 ans et pour les femmes, 85,3 ans. Les femmes ont une espérance de vie un peu plus élevée que les hommes. Ce qui les garde en bonne santé pour aussi longtemps est en partie l’accès à l’eau potable. En France, la qualité de l’eau est excellente, presque 100 % des communes y ont accès.
Les établissements humains et l’environnement
Ce pays est légèrement affecté par les catastrophes naturelles, mais se préoccupe de plus en plus des changements climatiques.
Les vagues de chaleur sont un grand problème en France. L’été 2022 est considéré comme l’été le plus chaud enregistré en France. L’été est maintenant marqué par des canicules et des feux de forêt. Cela affecte les gens, car avec ce réchauffement, il y a un danger de feux de forêt, qui assèche la végétation et qui entraine plus de vagues de chaleur. Le bassin méditerranéen auquel touche le Sud de la France, est considéré un «hot spot» pour les changements climatiques. La température moyenne a augmenté de presque de 1 °C au total depuis 1993.
Les catastrophes naturelles ont beaucoup affecté les établissements humains. Il y en a plusieurs, mais le plus commun est les orages de grêle forts dans plusieurs départements français. Dans un incendie en Gironde, près de 14 000 hectares ont brulé. De plus, il y a eu de nombreuses coulées de boues, des inondations et de fortes pluies. Les inondations sont très surveillées à cause des dommages qu’elles font et le nombre de pertes de vie qu’elles provoquent. Les trois grandes villes les plus touchées sont Antibes, Nice et Cannes.
Pour prévenir d’autres catastrophes, la France a de nombreux sites web qui avertissent les gens d’une catastrophe naturelle ou d’autres évènements météorologiques. Cela n’empêche pas les gens d’emménager dans ce beau pays.
Pourquoi vivre en France?
Beaucoup de gens y déménagent en raison des facteurs économiques et pour des raisons culturelles et artistiques. La France est riche en activités et en valeur historique. Comme mentionné, le pays abrite de nombreuses attractions touristiques, ce qui entraine plus de gens à vouloir vivre en France. En France, beaucoup de gens ne travaillent pas autant que dans d’autres pays, mais gagnent beaucoup d’argent, ce qui leur fait prendre leur retraite plus tôt et profiter de leur vie.
La majorité de la population de la France est située à Paris, à Marseille et à Lyon. Paris abrite 2 165 000 habitants, Marseille 873 000 et Lyon 537 000 personnes. Paris attire les gens avec les infrastructures et les emplois dans le domaine de la technologie. Marseille attire plus de gens avec ses loyers moins chers, la nature et la proximité à la mer. Lyon possède le meilleur marché tertiaire de ces trois villes, mais cette attirance économique est plus nuisible pour la planète, à cause de nombreuses usines.
La France est un bon pays qui attire de nombreuses gens. La température est très bonne, la moyenne est de 13oC en moyenne. Dans l’environnement, les facteurs naturels comme la biodiversité attirent.
Savais-tu que les prochains Jeux olympiques d’été se dérouleront à Paris, en France? Ils ont même nettoyé la Seine, qui était très polluée. Alors pensez- vous toujours que la France est seulement un pays de croissants et de baguettes ?
Nos élèves de la maternelle à la 3e année ont participé au Carnaval d’hiver du Centre culturel La Ronde au mois de février et se sont sucrés le bec tout en dansant avec la Vipère du Collège Boréal. Nos élèves de la 4e à la 6e année ont participé au projet Santé d’hiver dans les sentiers et ont fait des randonnées en raquettes au Porcupine Ski Runners! En plus des jeux d’hiver, nos athlètes ont participé au tournoi de Badminton et au tournoi de Ballon chasseur! Bonne chance à notre équipe d’élèves de 2e à 4e du Club des échecs participera à la Grande finale à Cochrane!