Le mardi 14 décembre 2021, les élèves de l’École catholique Nouveau Regard ont eu la chance d’accueillir une invitée spéciale : Anne-Marie Leblanc. Mme Leblanc est Shaman et est venue enseigner l’importance d’un feu sacré dans un tipi et comment faire du smudging; la purification par la fumée.
Les élèves (de maternelle à la 12e année) étaient séparés en petits groupes et se sont rendus à l’extérieur pour des présentations de 20 minutes. Mme Leblanc leur a expliqué que, dans un tipi, il y a une façon d’entrer et de sortir : on doit entrer dans une ligne droite et faire un cercle dans le sens des aiguilles d’une horloge, autour du feu sacré.
Aussi, les élèves ont fait de grands cercles autour de feu sacré pour démontrer que tous les gens qui font partie du cercle sont égaux, personne n’est plus important que l’autre et qu’il n’y a aucun début ni fin. Les élèves ont été sensibilisés aux différentes cultures, que tout le monde est égal, peu importe leur couleur de peau. Nous sommes tous des humains avec les mêmes cœurs et le même sang.
Les élèves ont appris que dans les cultures autochtones, on utilise le smudging pour guérir les mauvaises émotions avec une cérémonie de purification de fumée. On fait bruler de la sauge dans une coquille et on envoie la fumée à nos pensées. Envoyer la fumée vers sa tête avec ses mains chasse les mauvais mots et les choses négatives que nous avons vues de négatives; la fumée répare le cœur et l’âme. Le smudging représente les quatre éléments de la terre avec la coquille pour l’eau, la sauge pour la terre, le feu et la plume pour l’air ou le vent.
Mme Leblanc a enseigné aux élèves qu’une façon de remercier la terre ou les ainés autochtones, c’est en leurs offrants du tabac. Les élèves les plus jeunes ont eu l’occasion de lancer du tabac dans le feu sacré afin de remercier la terre pour quelque chose de leurs choix.
Les élèves ont démontré une belle ouverture d’esprit et un grand respect envers Mme Leblanc. Merci à Anne-Marie Leblanc d’être venue sensibiliser les élèves à une nouvelle culture. Les étudiants espèrent bien qu’elle reviendra leur en enseigner davantage sur la culture et les rituels autochtones.
