Parcs Canada et Parcs Ontario se sont associés pour amorcer une campagne de sensibilisation sur l’importance de respecter et de préserver les espaces naturels au pays. Intitulé Pour l’amour des parcs, l’initiative fait la promotion d’un comportement positif par les visiteurs des parcs nationaux et provinciaux.
Les dirigeants de Parcs Canada et de Parcs Ontario ont remarqué une augmentation du nombre de déchets, de sorties de sentiers et d’autres comportements qui posent des problèmes au personnel et qui menacent les aires protégées. L’année dernière, un peu plus de 13 millions de visiteurs — soit l’équivalent de chaque résident de l’Ontario — ont fréquenté un des 385 parcs provinciaux, parcs nationaux, lieux historiques ou aires marines de conservations de la province.
«La campagne Pour l’amour des parcs vise à inciter toute personne souhaitant visiter un parc en 2021 à participer à un mouvement positif. Les visiteurs sont invités à s’organiser à l’avance en consultant le site web du site pour s’informer sur ce à quoi ils doivent s’attendre et ce qu’ils doivent apporter, se familiariser avec les règles propres au parc, rester en sécurité et être amicaux», explique l’agent des relations publiques et communications de l’unité de gestion du Nord de l’Ontario de Parcs Canada, Stéphane Comeault.


«Il s’agit en fait d’une campagne pour faire réfléchir les gens à quoi ressembleraient les parcs si chacun de ces 13 millions de visiteurs qui ont visité ces endroits en 2020 y avait laissé des déchets, avait piétiné des habitats sensibles en marchant hors sentier, ou avait cueilli une fleur sauvage. Ceci est vraiment le message clé de la vidéo que nous avons développée et des publications que nous avons affichées sur les réseaux sociaux», poursuit-il.
Dans le Nord de l’Ontario, le parc national Pukaskwa près de Marathon a connu une hausse marquante du nombre de visiteurs en 2020 : au-delà de 12 000. Cependant, plusieurs de ces gens ont soit laissé trainer des ordures à divers endroits dans le parc où n’ont pas amené avec eux assez de provisions pour une aventure dans cette région sauvage située aux abords du lac Supérieur.
«Le parc national Pukaskwa a remarqué une hausse en visiteurs qui arrivaient insuffisamment préparés pour leur expédition dans l’arrière-pays», raconte M. Comeault. Ils avaient souvent des horaires irréalistes, un manque de connaissances de leur équipement, un manque d’équipement, ou un manque d’expérience en randonnées dans l’arrière-pays.
«Il y aussi eu une hausse d’objets ou d’aliments qui attirent les animaux sauvages laissés dans les terrains de camping, ce qui pose un risque aux visiteurs ainsi qu’à la faune et une hausse de déchets laissés dans les casiers à provisions dans l’arrière-pays. La majorité des incidents se sont produits dans les lieux du sud de l’Ontario où la population est beaucoup plus grande.»
Pour voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=eB5ukt-6kI0