Une dizaine de familles d’origine italienne ont annoncé un don commun de 250 000 $ à la campagne majeure de financement de la Place des Arts le 3 décembre, dans le cadre de Mardi je donne. Selon un des meneurs de l’initiative, Perry Dellelce, «ce n’est qu’un début».
Il s’agit de l’une des premières annonces d’un don majeur provenant de l’extérieur de la communauté francophone. L’occasion est parfaite, aux dires des deux côtés de la transaction, de rappeler que la Place des Arts (PdA) n’est pas seulement un projet pour les francophones, mais une contribution au milieu artistique Sudburois, toutes langues et toutes cultures confondues.
«Le développement au centre-ville est important et le théâtre, la musique, la danse, ça se fait dans toutes les langues. Alors les gens réalisent que c’est un bénéfice pour la communauté», relève le directeur de la PdA, Léo Therrien. Un peu comme les francophones ont appuyé les autres communautés au fils des ans — M. Therrien nomme le club Caruso en exemple — les autres communautés leur rendent maintenant la pareille.
Initialement, c’est la communauté d’affaires dans son ensemble que l’équipe de la PdA a voulu rejoindre. L’avocat Perry Dellelce a été approché pour les aider à contacter le plus de gens possible. Il reconnait qu’avant de rencontrer l’équipe de la PdA, il voyait lui-même le projet comme celui de la communauté francophone. On lui a démontré le contraire. «Il fallait faire quelque chose pour envoyer le message que cette initiative est pour tout le monde, pas seulement les francophones», raconte-t-il.
Son idée a été de former le plus gros groupe que possible d’une autre communauté culturelle associée à la ville et son évolution. Étant lui-même d’origine italienne, ç’a été son premier arrêt. M. Dellelce croit que l’appui d’une des communautés fondatrices de Sudbury à une autre communauté fondatrice envoie un message fort sur l’importance de la PdA pour le domaine des arts. «Quelle meilleure façon de célébrer la culture, les arts et la musique que de démontrer notre appui à une institution qui célèbrera les arts», note-t-il.

Le groupe de donateurs est formé d’entrepreneurs, de professionnels et de leur famille, dont Amanda Berloni, Giovanni Carniel et Ellena Hodder, la famille Centis, Sue et Perry Dellelce et famille, la famille DiBrina, la famille Gregorini, la famille Grossi, la famille Palladino, la famille Tarini et la famille Zulich.
«Ça n’a pas été très difficile de trouver douze familles», lance M. Dellelce, qui a été appuyé dans sa démarche par Dario Zulich et Mario Grossi. Ils poursuivront le travail et espèrent recruter d’autres familles italiennes et des familles des autres communautés du Grand Sudbury.