Le convoi
Un nouveau convoi de la «libârté» se rendra à Ottawa ce vendredi pour la fête du Canada. Déjà, certains manifestants ont indiqué vouloir ériger une scène dont pourront se servir n’importe quelles manifestations à venir. Pour l’instant, on ne sait pas où ils prévoient cette construction ou les services de police les laisseront bâtir une telle structure. La police a cependant annoncé que plusieurs rues du centre-ville d’Ottawa seront bloquées de 00 h 01 le 1er juillet à 6 h le 4 juillet.
Cependant, on ne connait toujours pas les plans de ces manifestants. On sait qu’ils s’opposent à toute forme d’obligations gouvernementales et qu’ils veulent la démission du premier ministre Trudeau, mais jusqu’où sont-ils prêts à aller pour faire valoir leurs récriminations? Si on se fie à leur occupation de l’hiver dernier, on peut s’attendre à du trouble. Traditionnellement, la fête du Canada est une grande occasion de réjouissances à Ottawa. Ce n’est pas l’endroit pour des perturbateurs qui affichent des slogans vulgaires.
La COVID
Les autorités médicales du pays surveillent présentement les variants Omicron BA.4 et BA.5, qui semblent se répandre au Canada et un peu partout dans le monde. Découverts en Afrique du Sud l’hiver dernier, ces variants sont en train de devenir les souches dominantes de la COVID-19 en Europe et en Amérique du Nord. On ne croit pas que ces variants soient plus mortels que les souches précédentes, mais on dit qu’ils se propagent encore plus rapidement.
Jusqu’à présent, l’immunité acquise grâce à des infections antérieures ou aux vaccins semble protéger la population, mais on sait que cette immunité diminue avec le temps. Le fait que la plupart des pays occidentaux ont levé leurs restrictions relatives à la COVID pourrait aussi augmenter les risques de contracter la maladie. On recommande donc le nombre recommandé de doses de vaccins ainsi que le port du masque à l’intérieur.
Roe vs Wade
En cassant le jugement Roe vs Wade qui garantissait le droit à l’avortement aux États-Unis, la Cour suprême vient de rendre une décision qui risque d’avoir des répercussions au Canada. Déjà aux États-Unis, certains s’attendent à ce que les états conservateurs s’en prennent maintenant aux droits de la communauté 2ELGBTQ+ ainsi qu’à d’autres législations libérales.
Au Canada, plusieurs craignent aussi pour ces droits récemment acquis. La décision de la cour américaine semble avoir donné des ailes aux mouvements religieux antiavortement et antihomosexualité. Déjà, certaines provinces créent des obstacles à l’avortement. Par exemple, il n’y a qu’une clinique d’avortement en Nouvelle-Écosse.
Depuis le jugement américain, on voit des politiciens canadiens répandre des faussetés au sujet de l’avortement. Dans une publication Twitter, l’ex-député Dean Del Mastro affirmait récemment qu’au Canada, l’avortement est permis jusqu’à la naissance. Il est vrai qu’il n’y a pas de loi sur l’avortement au Canada, mais les autorités médicales ont instauré des standards qui limitent l’accès dès que le fœtus a des chances de survivre hors de l’utérus. Il faudra rester vigilants pour protéger ce droit des femmes de prendre leur propre décision en ce qui concerne leur corps.