En solidarité et à l’instar de plusieurs assemblées départementales et membres de la communauté professorale, l’équipe de direction de l’Université du Québec à Trois-Rivières souhaite témoigner de son inquiétude et de sa tristesse en regard de la situation qui prévaut actuellement à l’Université Laurentienne à Sudbury, en Ontario, qui a procédé à la fermeture de 69 de ses programmes d’études, dont au moins 28 en langue française, de même qu’à l’abolition de postes de professeurs.
En tant qu’université située en région, l’UQTR assume, tout comme l’Université Laurentienne, un rôle fondamental dans le développement humain, culturel, social et économique des régions et collectivités. Les universités sises en périphérie des grands centres apportent dynamisme, créativité, richesse et innovation dans les milieux et c’est pourquoi il est si important de les soutenir dans leur mission.
L’UQTR déplore aussi l’impact de ces fermetures de programmes sur la population francophone et francophile de l’Ontario, et sur la poursuite du cheminement de centaines d’étudiantes et étudiants, qui se trouve ainsi compromise.
La situation à l’Université Laurentienne met bien en lumière la grande fragilité des universités dont l’ancrage régional constitue un trait distinctif qui illustre avec force la solidarité et la fierté de toute une communauté d’attache.
Il est impératif que les gouvernements reconnaissent et soutiennent la fonction essentielle des universités à caractère régional. On doit porter une attention particulière à leur mission et à leur contexte. Il en va de leur avenir, mais aussi de la pérennité de l’accessibilité aux études supérieures.
L’UQTR est solidaire de la communauté de Sudbury, de la communauté francophone de l’Ontario et de l’Université Laurentienne.
Le recteur de l’UQTR,
Christian Blanchette