Le français à tout prix, mais quel prix?
Éditorial — Il y a une légende, probablement vraie, dans la communauté franco-ontarienne de Sudbury qui veut que la minière Inco interdisait à ses travailleurs de parler français au travail. On dit même que certains mineurs auraient été licenciés pour avoir parlé français dans la «lunchroom». Tout ça a changé dans les années 1970, mais voilà t’y pas que le gouvernement québécois ressuscite cette pratique pour «protéger» le français. Ça s’appelle le projet de loi 96.